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Le Royaume Des Chats

lundi 18 août 2003, par CatChat

Haru, une collégienne au comportement instable, sauve par hasard un chat d’un accident de la circulation. Ce qu’elle ignore, c’est que le félin n’est autre que le fils du puissant roi des chats. Cette rencontre va complètement bouleverser le cours de son existence. Dans son aventure, trois personnages vont se révéler des amis précieux : le très élégant Chat Baron, Mouta, un gros matou errant, et le corbeau Toto.

Un beau conte, merveilleux et inquiétant de Hiroyuki Morita.

Haru est une lycéenne de 17 ans affligée des angoisses classiques de l’adolescence, lorsque, un beau jour, elle sauve un chat qui traversait imprudemment la rue. Surprise : il ne s’agit pas d’un banal chat de gouttière, mais bien du Prince du Royaume des chats, héritier du trône. Le peuple des félins veut remercier Haru pour son acte héroïque. Elle est alors transportée dans leur monde étrange où les chats sont bipèdes et où un monarque mégalomane fait régner la terreur. Haru sera-t-elle aspirée par l’autre monde ? Ou, avec l’aide d’un efficace et amical trio (deux chats et un corbeau), parviendra-t-elle à s’échapper ?

Le scénario, proche de l’histoire d’Alice au pays des merveilles, déploie autant d’imagination que son ancêtre britannique dans l’élaboration d’un univers à la fois merveilleux et inquiétant. Il est également une traduction cinématographique d’un genre typiquement japonais, la "bande dessinée pour filles" (selon la formule du réalisateur), qui articule toute l’intrigue autour d’une héroïne dotée d’une forte personnalité.

Une distance amusée

Hiroyuki Morita, collaborateur du studio Ghibli depuis plusieurs années, a hérité de son maître, Hayao Miyazaki (Le Château dans le ciel, Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro), un sens aigu de la caractérisation des personnages. D’une beauté visuelle frappante, le film retient aussitôt le spectateur en instaurant dès la séquence d’ouverture un équilibre subtil entre tension dramatique et distance amusée. Teintée d’un humour discret, exaltée par le superbe accompagnement musical de Yuji Nomi, l’aventure de Haru est captivante.

Le Royaume des chats est d’abord un conte, une histoire que goûteront les enfants. C’est aussi une expérience de cinéma limpide. Morita n’a pas à lutter pour imposer son univers. La beauté du graphisme et la force de l’histoire lui donnent une forme d’évidence.

Le film, enfin, fait pénétrer plus avant dans la compréhension d’un grand cinéaste. Miyazaki est ici crédité au générique comme "concepteur du projet". De fait, Le Royaume des chats reprend ses grands thèmes. La menace de métamorphose qui pèse sur l’héroïne, par exemple, est rituelle dans son univers. Haru est toutefois plus chanceuse que les parents de Chihiro : c’est en chat, et non en cochon, qu’elle manque d’être transformée. La marque de Morita est sans doute dans cet adoucissement subtil des angoisses qui irriguent son œuvre.


L’avis de la presse


- Monsieur Cinéma - Hugo de Saint Phalle Baignée d’une musique douce typiquement nippone, ponctuée de réflexions touchantes sur l’enfance, et habitée par des personnages décalés tordants (le Roi des chats), la quête initiatique de la jeune Haru est une délicieuse et poétique aventure.

- Aden - Philippe Piazzo On ne peut s’empêcher de reconnaître, dans l’espiègle poésie de ce film d’animation, la griffe de Hayao Miyazaki, (...) avec, peut-être, un peu moins d’enchantement, mais une belle dose d’humour, de romanesque et de virtuosité, qui signent l’arrivée d’un réalisateur à suivre.

- Télé Ciné Obs - Jean-Philippe Guérand Un film d’apprentissage élégant qui frappe par son classicisme à l’heure où la surrenchère est plus que jamais de mise en matière d’animation, (...) et qui séduit par sa modestie et son invention.

- L’Express - Arnaud Malherbe Pérégrination magique dans un envers peuplé d’irrésistibles félins amateurs de thé, de matous irascibles et d’aristochats décadents, le voyage de Haru est un conte mignon et fin qui, l’air de rien, parle intelligemment du besoin de grandir et du goût de vivre.

- Télérama - Isabelle Fajardo Un conte où l’on retrouve la patte de Miyazaki, (avec) le portrait d’une héroïne attachante.

- Le Monde - Florence Colombani (...) d’abord un conte, une histoire que goûteront les enfants. C’est aussi une expérience de cinéma limpide. Morita n’a pas à lutter pour imposer son univers. La beauté du graphisme et la force de l’histoire lui donnent une forme d’évidence.

- Zurban - Eric Quéméré Car cette belle histoire, celle d’une adolescente soudainement propulsée dans un monde fantastico-félin, présente des qualités désormais bien connues : animation splendide, scénario maniant avec brio l’humour, le merveilleux et la poésie, respect d’un public enfantin à qui l’on adresse un discours subtilement humaniste, sans jamais tomber dans le mièvre ou le second degré clinquant. Bref, Hiroyuki Morita signe ici un premier film enthousiasmant - et accessible aux plus petits.

- Le Figaro - La rédaction Une poétique et tendre aventure initiatique dans le monde feutré et secret des félins. Un joli film d’animation.

- Les Cahiers du Cinéma - Marie-Anne Guérin Mis en scène avec délicatesse et, as usual à l’atelier Miyazaki, (avec) une certaine tenue morale.

- Ciné Live - Christophe Chadefaud Davantage destiné aux enfants, (...) un film qui dévoile une poésie et une douceur dans son merveilleux qui libérera l’imaginaire de tous.

Le Parisien - Bérengère Adda (...) un film raffiné, plein d’humour, léger comme un rêve d’enfant.

- Première - Gérard Delorme Ce dernier né des studios Ghibli est un film intermédiaire, tant par sa dimension que ses aspirations.

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