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Le squelette du chat

lundi 30 juin 2003, par CatChat

La quasi-totalité du squelette du chat est constituée d’un ensemble osseux qui joue à la fois le rôle de soutien pour l’ensemble des organes et de la masse musculaire, et de protection du système nerveux et thoracique.
Ce tissu osseux participe à réguler le métabolisme phosphocalcique.
Les os abritent la moelle osseuse qui produit les cellules sanguines.
Le squelette du chat comprend 279 à 282 os.
Les os sont, en général, allongés, grêles et minces, mais d’une grande résistance.


LES ARTICULATIONS


Le chat possède un squelette très flexible, avec des articulations dotées d’une très grande amplitude de rotation. C’est ainsi que ses pattes peuvent subir une rotation complète sans risque de déboîtement. Sa queue peut également prendre toutes les positions.


LES MUSCLES


Très élastiques, et dotés d’une tonicité toute particulière, les muscles du chat sont contractiles, et donc capables de se raccourcir sous l’effet d’un stimulus. Ils peuvent ainsi intervenir sur les parties anatomiques des os sur lesquels ils sont fixés.
Ce sont ces particularités qui donnent au chat ses attitudes caractéristiques.
On peut classer les muscles en 3 catégories :
- Muscles à contraction volontaire (Conformation striée squelettique).
- Muscles à contraction rythmique, sans intervention de stimuli (Conformation striée cardiaque).
- Muscles sympathiques et parasympathiques, sous contrôle du système nerveux végétatif (muscles viscéraux).
La masse musculaire est de couleur rouge foncé.
Les tendons fins et délicats, de couleur nacrée, se montrent particulièrement résistants. La tête est caractérisée par un faisceau de muscles peauciers très développés, et donnant au chat une grande capacité d’expressions. Les muscles masséters sont puissants.
A noter l’importante masse musculaire de la région cervicale.
La paroi abdominale est constituée de muscles très développés, qui lui donnent son épaisseur et sa consistance charnue.
La croupe et la cuisse sont dotées de muscles importants.
Les muscles des membres tirent leurs caractères particuliers du nombre des doigts de la main et du pied.
Présence de muscles rotateurs (de la pronation et de la supination : mouvement de rotation de 180° de la face palmaire ou plantaire de la main et du pied).
Le membre postérieur, plus puissant que le membre antérieur, est toujours prêt à la détente et à la propulsion de l’animal.
Chez le chat, la course est une série de bonds longs et rasants. C’est un sprinter, et non un coureur de fond. Sa musculature et ses griffes lui permettent d’escalader, de grimper avec facilité. Il saute très haut et sait se rétablir sur ses pattes lors d’une chute suffisamment haute.


LES DENTS


La mâchoire du chat est constituée de 2 dentitions successives.
La première, dite "lactéale" ou "déciduale" (Dents de lait) se compose de 26 dents.
La seconde est définitive, elle comprend 30 dents.

FORMATION DE LA DENTITION

- 1ères incisives : apparition vers 2 à 3 semaines, puis définitives vers 4 mois.
- 2èmes incisives : apparition vers 2 à 4 semaines, puis définitives vers 4 mois.
- 3èmes incisives : apparition vers 3 à 4 semaines, puis définitives vers 4 mois ½.
- Canines : apparition vers 3 à 4 semaines, puis définitives vers 5 mois.
- 1ères et 2ème prémolaires : apparition vers 4 à 5 mois.
- 3èmes et 4èmes prémolaires : apparition vers 5 à 6 mois.


LES GRIFFES


Les griffes du chat ont pour particularité, comme chez les autres félidés, d’être rétractiles. Cela signifie que le chat a la possibilité, dès l’âge de 3 mois, de les rentrer à volonté dans une gaine de peau située au-dessus des coussinets.
Les griffes, constituées de kératine, sont attachées au dernier os de chaque doigt et, comme nos ongles, elles poussent et se régénèrent continuellement.
Le chat les use naturellement lorsqu’il s’en sert pour grimper ou creuser. Les griffes sont également utiles au chat pour se défendre, chasser ou attaquer, mais il s’en sert aussi pour gratter et griffer afin de marquer visuellement son territoire. (le marquage olfactif est assuré par des phéromones libérées par les glandes situées dans les coussinets plantaires).
Les chats vivant exclusivement ou en grande partie à l’intérieur chercheront d’instinct à user leurs griffes, au grand détriment de vos meubles et rideaux ! La meilleure solution est de lui fournir son "grattoir" (vous pouvez par exemple en fabriquer un avec du carton, ou avec de la grosse corde enroulée sur un morceau de bois, ou en acheter un tout prêt en magasin). Si votre chat persiste à détruire votre mobilier, vous devrez, à chaque fois que vous le prenez sur le fait, le gronder en le secouant un peu par le cou et le placer devant son grattoir. En règle générale, les chats comprennent assez vite, l’idéal étant de les habituer le plus tôt possible.
Si, malgré tout, les griffes de votre chat sont trop longues, il faudra les couper. Vous pouvez le faire vous-même en prenant soin de ne couper que la partie translucide de la griffe (la partie rose contient les nerfs et les vaisseaux sanguins !). Votre vétérinaire pourra bien sûr le faire à votre place.


LES GLANDES CUTANEES


LES SÉBACÉES

La protection cutanée est assurée par la sécrétion lipidique des glandes sébacées qui sont implantées avec le follicule pileux.

LES SUDORIPARES

On distingue 2 types de glandes sudoripares :
- Les apocrines, implantées sur toute la surface du corps. Elles produisent un liquide alcalin protéiné et débouchent dans le canal pileux.
- Les eccrines, fixées dans les coussinets plantaires et en assurant l’adhérence.
Certaines parties du corps du chat (La face en particulier) contiennent des glandes produisant les phéromones, particules odorantes servant en particulier au marquage du territoire.


LA PEAU


La peau est destinée à assurer la protection de l’organisme vis à vis des attaques extérieures et, en même temps, à limiter les déperditions des diverses substances essentielles, l’eau en particulier.
Très résistante, la peau du chat est élastique et relativement lâche. Selon les races, son épaisseur varie de 0,5 à 2 mm.
Sa surface représente environ 0,20m² pour un chat de 4Kg.

Elle se compose de :

- L’Epiderme.
C’est la partie externe, très résistante, souple et étanche, formé de plusieurs couches de cellules et non vascularisé.
- Le Derme.
Vascularisé, il apporte les éléments nutritifs et hormonaux à l’épiderme, dont il est la base. Il comporte de nombreux récepteurs qui assurent la fonction sensorielle de la peau.
- L’Hypoderme.
Constitué d’un tissu conjonctif, il comprend des cellules adipeuses, très vascularisées. La graisse y joue un rôle important d’isolant et représente une forme de stockage de l’énergie.
- Les annexes épidermiques, principalement :
Glandes sébacées et sudoripares, mélanocytes (cellules fabricant les mélanines), mélanosomes (vésicules stockant les mélanines), follicules pileux, griffes, coussinets plantaires, nerfs et muscles arrecteurs (qui permettent au poil de pouvoir s’hérisser).


LE POIL


Le poil est un élément essentiel de la protection de la peau contre les facteurs extérieurs.
Il est généré par le bulbe, matrice située dans le follicule pileux qui est une invagination de l’épiderme. Pour assurer un pelage homogène, les follicules sont implantés par groupes de 3 : un follicule primaire principal, contenant le poil principal (poil de jarre) qui mesure environ 4 cm chez la plupart des chats à poil court, deux follicules primaires latéraux, générant les barbes (poils secondaires ou tecteurs). Viennent ensuite une quinzaine de follicules secondaires produisant le duvet.

Il existe plusieurs variétés de poils :

- Poils de couverture ou poils de jarre (poils primaires) : longs, épais, droits, pigmentés, avec l’extrémité en forme de spatule. Ils jouent un rôle principal au niveau de la protection.
- Poils de barbe : (Assurant également un rôle protecteur), à extrémité coudée, et se terminant en pointe, ce qui leur donne un aspect de massue.
- Poils intermédiaires ou hétéro types : (Complément du rôle protecteur). Ondulés et fins à la base, se terminant aussi en massue.
- Le sous-poil, duvet, bourre : (Isolation thermique). Fins et ondulés, très denses.
- Les poils tactiles et les vibrisses sont des variétés particulières que l’on trouve en particulier sur le museau. Leurs cellules nerveuses assurent la partie sensorielle.

Tout au long de l’existence du chat, le poil croît de façon cyclique.
On constate des phases de croissance ou ana-gènes, où le poil principal pousse d’environ 0,3mm par jour (Les poussées de phases ana-gènes produisent les mues saisonnières). Des phases intermédiaires dites catagènes et des phases de repos, ou télogènes. Ces dernières, les plus longues, ont surtout lieu en hiver.

Portfolio

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