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Dire Adieu

lundi 30 juin 2003, par CatChat

Même si la perte d’un chat peut être un événement très traumatisant, il est bon de savoir que le chagrin est normal et qu’il se dissipera. Il s’agit d’un article réconfortant à l’intention du propriétaire de chat en deuil.

Le lien émotionnel entre les gens et leurs animaux de compagnie peut être très fort. En général, nous l’associons aux chats et aux chiens, mais en fait tous les animaux de compagnie, des chevaux aux hamsters en passant par les oiseaux et même les poissons, peuvent susciter un très fort attachement. C’est pourquoi les gens sont aussi bouleversés par le décès de leurs animaux. Si votre chat meurt, ne soyez, ni surpris, ni gêné de votre chagrin. Autorisez-vous à dire adieu à votre chat et n’oubliez pas que votre entourage - en particulier les enfants - réagira peut-être très différemment à sa mort.

S’autoriser à dire adieu

Les gens sont souvent surpris de la profondeur des sentiments que suscite le décès d’un animal de compagnie. Ils oublient qu’un animal aimé est davantage qu’un compagnon - c’est aussi un membre de la famille qui fait partie de leur quotidien.

Très souvent, le maître ou la maîtresse de l’animal mort ou mourant a besoin de lui dire adieu. Si le chat est piqué, ils resteront avec lui jusqu’à la fin de la procédure. La plupart des vétérinaires autorisent leur présence, mais si cela ne vous est pas possible, vous pourrez voir votre animal et peut-être passer quelques instants avec lui ensuite. Cela vous permettra de lui dire adieu et d’intégrer la réalité de sa mort.

S’autoriser à avoir du chagrin

La mort d’un animal de compagnie peut susciter toute une palette d’émotions : choc, incrédulité, douleur, colère, culpabilité, dépression, anxiété et, enfin, acceptation. N’étouffez aucun de ces sentiments - ils sont tout à fait naturels. C’est en vous autorisant à avoir du chagrin que vous parviendrez à faire votre deuil. Avec le temps, la tristesse s’amenuisera.

Si le poids est trop lourd, recherchez l’aide et le soutien de votre famille et de vos amis. Trop souvent malheureusement, ils ne vous les manifesteront pas spontanément - beaucoup de gens ne comprennent pas la douleur que peut provoquer la mort d’un animal, d’autres se sentent simplement gênés et ne savent pas comment réagir. Exprimez vos sentiments ouvertement, peut-être en en parlant avec quelqu’un qui compatira. Parlez-en au vétérinaire, qui connaîtra peut-être la maladie et les circonstances de la mort de votre chat.

Si vous ne parvenez pas à montrer vos sentiments - parce que vous préférez avoir du chagrin en privé ou pensez que personne ne comprendra - notez vos pensées dans un journal ou sous forme de poème.

Petit à petit, vous vous habituerez à vivre sans votre animal. Après le deuil, certaines personnes souffrent de se voir rappeler constamment la présence de leur compagnon disparu et se débarrassent de ses affaires - ou les rangent dans un coin pendant quelque temps. D’autres préfèrent entretenir la mémoire de leur animal en exposant des photos ou d’autres souvenirs.

Lorsque vous serez capable de penser à votre chat avec bonheur et affection, et non plus tristesse et chagrin, c’est que vous aurez quasiment terminé votre deuil. Votre vie ne tardera pas à reprendre son cours normal et, qui sait, peut-être déciderez-vous en toute connaissance de cause d’adopter un nouvel animal.

Les enfants

Les enfants ont souvent une relation particulièrement proche avec leurs animaux de compagnie. Ceux-ci peuvent jouer un rôle important dans leur développement émotionnel et leur apporter compagnie, affection inconditionnelle, sécurité et stabilité. A la mort d’un animal, la réaction de l’enfant dépendra, non seulement de la force du lien entre eux, mais aussi de l’âge de l’enfant et de la manière dont la mort est vécue.

Jusqu’à environ cinq ans, la plupart des enfants ne comprennent pas le concept de mort. Ils comprennent éventuellement que c’est une chose désagréable mais en général ils pensent que la situation n’est que temporaire et que l’animal reviendra tôt ou tard. Cela n’empêchera pas qu’ils soient profondément éprouvés par la séparation physique et ils auront énormément besoin du soutien et du réconfort de leurs parents.

Entre cinq et neuf ans, les enfants comprennent que la mort est définitive. Ils peuvent même croire à une vie après la mort. C’est pourquoi il faut les laisser exprimer leur sentiment de perte et ne pas les juger "trop jeunes pour comprendre".

A partir de neuf ans, la plupart des enfants comprennent les concepts de mort et de chagrin. La mort de leur animal peut éveiller en eux les mêmes émotions que chez les adultes.

Si l’enfant éprouve un intense chagrin, cela se traduira éventuellement par des problèmes physiques et/ou comportementaux. Il pourra s’agir des symptômes de dépression que l’on observe chez l’adulte, de perturbations du sommeil ou de l’apparition de comportements tels que se montrer collant, faire pipi au lit, avoir des cauchemars, être insupportable ou incapable de se concentrer à l’école.

Incitez les enfants à exprimer leurs sentiments - s’ils le désirent - par la parole, le dessin ou des histoires. Parlez-leur franchement de la mort de leur animal en utilisant un langage qu’ils comprendront et laissez-les partager le chagrin de la famille.

S’il faut faire piquer votre animal, faites participer les enfants à la prise de décision s’ils sont assez grands pour comprendre. Ils risquent d’en vouloir à leurs parents d’avoir "tué" leur animal parce qu’ils ne comprennent pas pourquoi l’euthanasie est nécessaire - expliquez les concepts de maladie incurable, de qualité de vie, évoquez le coût du traitement. Soyez prudent lorsque que vous utilisez le mot "endormi" pour décrire l’euthanasie - cela pourrait être source de malentendus et de peur chez les enfants qui associeraient le sommeil à la mort.

Les gens âgés

La perte d’un animal peut être dévastatrice pour n’importe qui, y compris les personnes âgées. Beaucoup d’entre elles, surtout si elles vivent seules, éprouvent un profond attachement pour leur animal et risquent de ne plus trouver de sens à la vie après sa mort. Le décès d’un animal peut également réveiller le chagrin lié à la perte d’un conjoint, d’un parent ou d’un ami. Comme tout le monde, les personnes âgées ont besoin du soutien et de la compréhension de leur entourage à un moment comme celui-là.

La décision de remplacer l’animal peut être très difficile à prendre pour des personnes âgées. Si c’est votre cas, demandez-vous si votre situation a changé depuis la dernière fois où vous avez adopté un animal. Pensez à l’exercice et à l’espace dont le vôtre aurait besoin, aux installations dont vous disposez, au coût financier et physique des soins à lui procurer. Tenez compte également du fait que l’animal risque de vous survivre. Ces facteurs doivent influer sur le choix de l’espèce, de l’âge et de la race du nouvel animal, en admettant bien sûr que vous envisagiez de remplacer votre compagnon décédé. Lorsque vous prendrez votre décision, pensez avant tout au bien-être de l’animal.

Les dispositions funéraires

Si la mort de l’animal est brutale ou inattendue, le maître ne sait pas toujours quoi faire de son corps. Pensez-y à l’avance. Parlez-en avec votre famille et votre vétérinaire pendant que votre animal est encore en vie. Trois possibilités s’offrent à vous :

- l’enterrement dans un cimetière pour animaux de compagnie ;
- la crémation individuelle (on vous rend les cendres de votre animal) ;
- la crémation commune (méthode la plus communément utilisée).

Votre décision doit être guidée par certaines contraintes, du type dépenses, arrêtés municipaux ou manque de place. Quelle qu’elle soit, assurez-vous que le résultat en est acceptable par toutes les personnes concernées.

Vos commentaires

  • Le 16 décembre 2003 à 18:47, par véro En réponse à : > DIRE ADIEU

    Peut on enterrer son chat dans son jardin ?

  • Le 25 avril 2005 à 11:06, par dominique En réponse à : > DIRE ADIEU

    Je viens de perdre mon chat adoré. Il a été écrasé par une voiture et outre le désespor que je ressens, je me sens très coupable. J’ai toujours fait rentrer mes chats (j’en avais 2) le soir car je craignais qu’il ne leur arrive un souci durant la nuit. Jeudi soir, j’étais tellement fatiguée que j’ai confié à mon fils le soin de les faire rentrer. Pas de chance, mon chat a réussi a échapper à sa vigilance et s’est enfui par une porte qui n’avait pas été correctement fermée. Le matin, je l’ai cherché partout dans le jardin et dans les environs. Rien. C’est mon fils, en partant travailler, qui l’a trouvé étendu au bord de la route. Il était mort écrasé (je passe les détails affreux). Je l’ai ramené à la maison, je l’ai nettoyé, je l’ai installé sur sa couverture préférée au pied de mon lit et j’ai hurlé de douleur. Ce chat était tout à fait particulier. Il était pour moi la clé d’harmonie de mon monde. Bien qu’indépendant, il me suivait partout lorsque j’étais là. Il m’attendait lorsque je rentrais du travail et le soir, lorsqu’il était couché au pied de mon lit, gracieux, les yeux pleins d’amour, le monde me semblait apaisé. J’ai honte de le dire mais c’est la première fois que j’ai autant de chagrin pour la perte d’un être proche. J’ai le sentiment que l’on m’a arraché une partie de moi-même. Je le vois partout, je lui demande pardon et ne cesse de penser à ses derniers moments (est-il mort sur le coup ? a-t-il été blessé et essayé de se traîner avant qu’une ou plusieurs voitures ne lui passent sur le corps ?).
    Mon autre chat erre dans la maison et miaule. Il ne veut plus monter sur le lit où j’avais déposé mon chat mort. J’ai contacté l’école du chat pour adopter un nouveau compagnon mais j’ai besoin du soutien de ceux qui pourront comprendre ma détresse.
    Merci à tous.
    Dominique

  • Le 10 mai 2005 à 19:59, par Audrey En réponse à : > DIRE ADIEU

    Hier matin, j’ai trouvé ma chatte à moitié comateuse,à coté de sa litière,avec du vomis autour. Affolée je l’ai immédiatement amenée chez le vétérinaire le plus proche.Je lui ai parlé, en lui disant qu’on allait la soigner mais elle était déjà à bout de force. Elle a posé sa petite tête sur ma main et m a regardé avec ses grands yeux bleus.
    Quand le véto l’a osculté, il a dit que c’était une sérieuse infection de l’utérus, probablement dûe à l’administratio de la pilule.Selon lui, cela faisait plusieurs jours que ça durait et il m a dit :"mais vous ne vous en êtes pas rendue compte ?" sauf qu elle n a montré AUCUNS signes, continuant à manger, à jouer avec mon autre chatte ou avec nous.De plus elle était très affectueuse et tout le temps sur nos genoux.Durant cette semaine nous l’avons soulevé, porté et jamais elle n a émis le moindre signe de douleur ! Elle a été mise sous perf, pour la remonter et tenter une opération mais lorsque j’ai appelé dans l’après midi, c’était déjà fini !Je me suis couchée tranquillement dimanche et lundi soir nous l’enterrions dans notre cours. Je ressens un vide immense et ne peutm’empêcher de pleurer,à gros sanglots.Mon autre chatte l’a cherchée toute la nuit et la cherche encore, ce qui est encore plus dur. Pour l’instant la douleur est très vive et il m est difficile de ne pas penser qu’à ça.J’espère que le temps fera vite son oeuvre et atténuera mon chagrin rapidement.
    Courage à tous ceux qui vivent ce moment, qui peut paraitre anodin à certain mais qui est une véritable épreuve.

  • Le 26 mai 2005 à 11:31, par christine En réponse à : > DIRE ADIEU

    bonjour,
    je peux très bien te comprendre : je vis la même chose en ce moment...mon Grisou est mort hier , pour une fois que je ne m’inquiètais pas de son absence pendant la nuit...le choc de le retrouver près de mon mur sur le trottoir...il avait l’air de dormir...
    Je m’en veux et en même temps je refuse cette idée de ne plus le voir...il était rescapé avec sa soeur d’une portée qui n’était pas désirée...je ne devais en prendre qu’un (une femelle) mais je n’ai pas pu me résoudre au sort qu’il aurait eu...Dans ma tête ,ils ne faisaient qu’un...et là...je craque un peu...Je l’ai vu le jour de sa naissance et deux ans après..le voilà parti à jamais...
    Mes souvenirs sont tout ce qui me restent et ils sont cocasses et c’est ce que je veux me rappeler de lui...je veux sourire en pensant à lui au lieu de fondre en larmes...
    Dis -toi que tu l’as aimé autant que lui t’a aimé...en tant que maître tu n’as rien à te reprocher...il te laisse plein de bons souvenirs et son amour gratuit...moi j’imagine le mien heureux dans un paradis pour animaux où il peut gambader à loisir , ça fait image d’Epinal mais au moins ça me réconforte.
    Courage...

  • Le 30 mai 2005 à 19:14 En réponse à : > DIRE ADIEU

    Bonjour, c’est vraiment trop triste, je m’associe à ta peine pour ressentir la même chose aujourd’hui, mon chat s’est fait écrasé hier soir, c’est mon mari qui l’a vu étendu sur la route en fermant les volets de la maison. Il avait un an et cela faisait un peu plus de six mois que nous l’avions recueilli après que nos voisins l’aient abandonné lors de leur déménagement. Je m’en veux car c’est moi qui lui ai ouvert la porte, il voulait sortir. J’avais confiance, nous habitons en pleine campagne et peu de voitures circulent, j’avais remarqué que le chat longeait toujours le muret de la cour sans jamais aller sur la route, peut-être que ce soir-là, il a été attiré de l’autre côté par une souris ou une autre petite proie ? Avec lui, il y avait huit chats à la maison, ils ne sont plus que sept. Pour étouffer ma colère, ma tristesse, mon désespoir, je passe beaucoup de temps avec nos autres chats, et j’essaie de trouver du réconfort par leur présence. Maintenant, il va falloir s’habituer à vivre sans lui, avec les souvenirs de nos jeux, câlins et rigolades. Je ne veux plus que nos autres chats sortent, j’ai trop peur, je me dis que cet accident est peut-être une leçon à tirer sur les précautions à prendre avec les chats.
    Bon courage à tous ceux et toutes celles qui ont perdu leur compagnon et qui sont en peine.
    "Mon petit chat adoré, je ne t’oublierai jamais, j’espère que tu es bien là où tu es, au paradis des chats..."

  • Le 3 juillet 2006 à 00:21, par alice En réponse à : > DIRE ADIEU

    bonjour,j’écris ce soir pour essayer d’apaiser un peu ma douleur:mon mari a retrouvé notre chatte ce soir sans vie,on ne sait pas ce qui s’est passé,quand,comment,c’est terrible.elle allait avoir neuf mois et meme avec des débuts difficiles,on s’y était attaché,elle était très caline,joueuse,rigolote.elle me manque terriblement et je n’arrete pas de pleurer depuis qu’on l’a découverte.je voudrais tellement savoir ce qui a pu lui arriver:a-t-elle été renversée,empoisonnée,piquée par une bete,tombée du toit ?je ne pensais pas m’y attacher autant !ce matin encore je lui faisais un calin et ce soir,elle n’est plus...comment ne plus souffir ?comment combler ce vide ?elle était unique,superbe avec sa queue panachée et j’ai peur d’en reprendre un et de revivre la meme chose,et de toute facon je ne retrouverais jamais une chatte comme la mienne.aidez-moi,svp

  • Le 7 juillet 2006 à 00:14 En réponse à : > DIRE ADIEU

    Bonsoir, je comprends trés bien votre douleur, la mienne reste indescriptive et ingérable ! J’ai perdu mon freud d’amour dimanche soir dernier, il est parti alors qu’il etait dans mes bras ! Depuis je ne parviens plus à trouver le sommeil, j’ai 2 autres chats, mais freud a été et restera mon premier bébé, j’etais encore adolescente quand je l’ai élevé au biberon, il m’a réconforté dans les moments difficiles de ma vie, un tresor ! Il allait sur ses 15 ans, il avait une insuffisance rénale ! Avoir mes deux autres chats me permet de tenir, sans eux, je pense que j’aurai suivi mon freud ! Mon freud portait trés bien son nom ! J’ai pas de mots pour décrir ma douleur, la maison parait VIDE ! C’est affreux ! Si je dois vous donner un conseil, ça serait d’adopter un autre chat, peut etre pas dans l’immediat, mais faites le, je pense que ça vous aidera !Je regrete que l’etre humain ne comprenne pas mon immense chagrin, je n’en ai parlé à personne, j’ai peur de m’effondrer, je ne fais que pleurer à longueur de journées ! C’est trés difficile ! Ca me semble ingerable !
    Je pense pas vous avoir beaucoup aidée, mais je dois vous avouer que ça me fait du bien d’en parler ! Je vous remercie donc et vous dis COURAGE !

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